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PRESSE

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Choc Jazz Magazine
Claire Michael Quintet | Mystical Way 1 CD Blue Touch / UVM Distribution
NOUVEAUTÉ. Merveilleusement accompagnée, la multi-saxophoniste réussit à développer dans son deuxième album un univers singulier allant au-delà du jazz.
Claire Michael peut se targuer d'avoir un parcours particulièrement éclectique. Adoubée par Didier Lockwood, elle a déjà de nombreuses collaborations et plusieurs musiques pour le théâtre et le cinéma à son actif. Mais elle s'exprime tout aussi pleinement dans ses propres formations avec des complices qui l'accompagnent depuis des années. Ainsi, après le justement remarqué « Trane Steps » en hommage au grand John, publié en 2015, elle propose avec « Mystical Way » une vision très personnelle d'un jazz ouvert et libre qui s'impose d'emblée par sa sensibilité et son inventivité. À l'exception de deux belles et étonnantes relectures (A Love Supreme et Stella By Starlight), tout repose sur des compositions très raffinées qui s'éloignent des formats standards grâce à de jolies trouvailles d'écriture qui contribuent à construire un univers aussi singulier qu'attachant. L'ensemble est merveilleusement servi par les claviers délicats de Jean-Michel Vallet et le jeu de basse fretless de Patrick Chartol, époustouflant tant pour son assise rythmique que pour ses envolées lyriques et inspirées. Surtout, il constitue un formidable écrin pour Claire Michael, aussi à l'aise à l'alto, au ténor, au soprano et à la flûte - avec un phrasé fluide et un son généreux hérité de ses maîtres, Coltrane, Wayne Shorter et Pharoah Sanders - que dans ses vocalises aériennes qui ajoutent une dimension onirique et mystique. Un disque enchanteur et passionnant dont l'intensité et la différence devraient plaire aux amateurs de musiques « progressives ».
Félix Marciano
Claire Michael (as, ts, ss, fI, voc), Hermon Mehari (tp), Jean-Michel Vallet (p, elp, cla), Patrick Chartol (elb, b),
Zaza Desiderio (dm) + David Olivier Paturel (vIn), Raul de Souza (tb). Studio des Charmettes, 2021.
Jazz Magazine #749 - Juin 2022

La saxophoniste (ténor-alto-soprano) et flûtiste Claire Michael se revendique coltranienne – c’est courant – mais ne se perd pas dans des sphères inaccessibles. Elle en conserve l’essence et bâtit sa propre musique. Parfaite instrumentiste sur tous ses instruments (elle chante également), elle pose ses notes, joue avec une articulation franche et possède un son plein et généreux. Musicienne éclectique, sur les routes depuis vingt ans, elle a enregistré et joué avec Didier Lockwood, Dave Liebman, MC Solaar, Richard Bohringer... et Raul de Souza qui joue les dernières notes de sa vie dans L’Instant du Bonheur, dernière plage de ce disque ouvert et bien construit qui comprend une majorité de compositions originales. Et puis il y a A Love Supreme ! Le risque était grand mais ce morceau de simplement 7 minutes, sur un fond d’orgue de son pianiste Jean-Michel Vallet, est une réussite. Un traitement original parfaitement dans l’esprit. « Mystical Way » (CD Blue Touch BT00316L – UVM Distribution).
Jean Buzelin 12 mai 2022

« Mystical Way » par Claire Michael
 
La saxophoniste Claire Michael poursuit avec ce très beau « Mystical Way » son chemin. Qui fut lors de l’une de ses dernières productions, « Trane Steps », consacrée à sa façon tout à elle, à l’art de John Coltrane dont personne ne peut nier qu’il a – peut-être plus que tout autre – marqué non seulement l’histoire de l’instrument mais surtout le jazz, la musique tout entière aussi, voire la façon ou plutôt la manière d’être, d’être femme, homme, artiste.
Et précisément, si désormais Coltrane n’est plus ici la référence la plus présente (on découvrira cependant une sublime adaptation de « Love Supreme »), Claire Michael offre à chaque instant sa musique, son souffle, son âme pourrait-on dire. Peut-être est-ce bien ici que se situe sa « mystique » sauf si ce terme ne signifiait trop souvent tout autre chose que cette sorte de donation de chaque instant que la saxophoniste offre à qui l’entend son enthousiasme (étymologiquement « état de l’homme qui est habité par un dieu »). Ce qui implique que, dès la première mesure du premier thème « Graceful Sun », l’on soit saisi jusqu’au terme de la douzième plage, intitulée « L’instant du bonheur » où l’on notera la dernière présence dans l’orchestre, de Raul de Souza, musicien brésilien à qui Claire Michael rendra hommage dans quelques mois dans son pays.
Pour ce décidément très beau, très émouvant, très personnel « Mystical Way » (Label Blue Touch/UVM distribution), Claire Michael est entourée par les excellents Jean-Michel Vallet piano, claviers), Zaza Desidero (Batterie, perc.), Patrick Chartol (basse, contrebasse), Hermon Mehari (trompette), David Olivier Paturel (violon sur « Lovely Bird ») et, comme il a été dit par le regretté Raul de Souza (pour un thème – voir plus haut).
Notes de Jazz
Michel Arcens 9 juin 2022

« A great group, thank you for the music »
Chan Parker

« J’ai été trés emballé par l’écoute du document phonographique gravé par Claire Michael. C’est sans contredit, l’un des meilleurs groupes français. »
Maurice Cullaz

« Claire Michael, saxophoniste dans la veine de Wayne Shorter, distille un délicieux élixir, mélange de jazz spontané et d’une utilisation intelligente des technologies actuelles. »
Jean-Michel Proust

 


“It’s amazingly listenable to, I promise you. And the more you listen, the more you fall in love. It is a music which is accessible, exciting, original and perfectly in tune with today. It gives us late nights, dirty cigarettes and the smell of alcohol. It gives us the future, a glimpe of the way ahead, a sense of the universe. Its beautiful and smart and hypnotic. Just everything that jazz should be. The musicianship is outstanding and Claire Michael has a beautiful haunting voice, recalling the young Brigitte Fontaine in its sumblime, haunting melodic simplicity.”
Michael Radford

 


« Claire Michael, l'instant du bonheur. Avec Trane Steps*, on peut penser que la saxophoniste Claire Michael est en accord avec elle-même. C’est, tout au long de cet enregistrement, ce que l’on entend. Car ce que l’on entend, précisément, c’est la musicienne : ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit, ce qu’elle éprouve de la vie. Plutôt que de proposer un quelconque « Tribute to John Coltrane », hommage qui aurait pu être totalement réussi (imaginons qu’il en aurait été ainsi, ce n’est sans doute pas trop difficile, pas si difficile à concevoir), avec des thèmes comme « Giant Steps » ou « Naima » encore plus qu’avec ses propres compositions – et ici se situe un autre tour de force – Claire Michael nous fait vivre sa musique. Pas seulement celle de Coltrane, mais sans doute comme il l’aurait lui-même aimé, sa musique à elle. Claire Michael peut ne pas jouer « si loin » de ce que jouait Coltrane c’est pourtant elle-même que l’on entend, ses propres sentiments, ses émotions à elle, qu’elle joue et qu’ainsi elle offre. Il faudrait cependant être sourd pour ne pas se laisser emporter par la voix de la saxophoniste lorsqu’elle abandonne son instrument pour chanter en choisissant ainsi une autre manière d’être elle-même. Il y a ici assez de vitalité dans la musique pour que l’on ait acquis une part de bonheur. »
*Trane Steps est un enregistrement Blue Touch (distribution Rue Stendhal) avec Claire Michael, Michel Vallet (piano, claviers), Patrick Chartol (basse) et Thierry Le Gall (batterie)
Michel Arcens

 


« Trane Steps, [un] album classé Indispensable par Jazz Hot. Si j’osais, je dirais que l’âme musicale de John Coltrane a repris corps dans les saxophones de Claire Michael.
Serge Baudot

 


« Trane Steps, les pas de Coltrane. Un rêve de Coltrane. Claire Michael mêle ses compositions à celles de Trane pour dessiner les contours flous d’une musique qui pourrait être celle de notre temps. Elle a su choisir les compositions. Non seulement Giant Steps qui marque, en 1959, la fin d’un temps du jazz mais aussi ce poignant Lonnie’s lament qui ouvre l’album. Elle joue du saxophone ténor, soprano et de la flûte pour redonner à cette musique tout son sens. Un de ces albums qui restent dans nos cœurs. »
Nicolas Benies
« Claire Michael joue du ténor, de l'alto, du soprano de la flûte et chante avec spontanéité et feeling, ce qui n'est pas banal. »
Pierre de Chocqueuse
Liens Claire Michael
Claire Michael Quartet Live at New Morning 2016 (prod David Séchan)
Festival Jazz in Langourla, août 2019
Enregistrement studio de l’album « Mystical Way », 2021
Site Claire Michael Quartet

 


Avec l’album “Mystical Way”, Claire Michael continue de tracer sa voie personnelle, c’est sa voix intérieure qui la conduit, en dehors des sentiers battus, guidée par son amour de la musique de la liberté.
Après le succès de son album Trane Steps, hommage à John Coltrane, la saxophoniste choisit de présenter une nouvelle musique, originale, accessible et inspirée.
Une musique lumineuse qui mise sur l’intensité, une écriture soignée et à nouveau cette atmosphère unique due à la sonorité et au jeu immédiatement reconnaissables de la saxophoniste.
Claire Michael, habitée par la musique de John Coltrane, lui parle à nouveau sur une magnifique version de Love Supreme.
L’album est soutenu par le talentueux Zaza Desiderio à la batterie et Patrick Chartol à la contrebasse et
à la basse, qui nous offre des solos inspirés et raffinés.
Jean Michel Vallet est au piano et claviers et Hermon Mehari à la trompette. il s’intègre avec aisance et originalité à la musique de Claire.
Raul de Souza, véritable légende du trombone, nous offre un magnifique chorus sur le titre “L’instant du Bonheur”, qui termine cet album.
Avec Mystical Way, Claire Michael nous emmène sur le chemin de l’imaginaire, de la bienveillance et de la liberté.

 


La chronique de Michel Arcens,
auteur du livre "John Coltrane,
la musique sans raison"

Claire Michael, l'instant du bonheur.
Elle aurait pu, elle aurait pu ?… Mais qu’aurait-elle donc pu faire ?
Sans doute, s’est-elle posée la question si souvent.
Sans doute a-t-elle trouvé maintes fois la réponse.
A chaque fois pourtant, elle a hésité.
Et puis, peut-être a-t-elle oublié, oublié ce qui jusque-là paraissait primordial. Et qui finalement n’était pas l’essentiel.
Puis un jour elle s’est abandonnée. C’est ainsi qu’elle n’a pas abandonné. C’est ainsi qu’elle a retrouvé ce qui depuis toujours animait sa musique. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée elle-même, plus elle-même que jamais.
Maintenant c’est un peu comme si elle s’était entièrement dévoilée, sans retenue. Sans autre retenue que celle qu’il faut pour faire un don, pour être soi-même l’offrande, la retenue qui n’est autre que celle du respect de soi et ainsi de ceux envers qui vous vous mettez comme à nu.
Maintenant on peut l’imaginer heureuse, heureuse de ce bonheur lorsqu’il s’accomplit. A l’instant choisi d’un travail parfois difficile sans doute, après des épreuves dont certaines ont pu sembler épuisantes, après des chemins de traverse utiles, indispensables même, là-même pourtant où ils ont semblé ne mener qu’à des errances fatales. Fatales, non parce qu’il y aurait eu un mur au bout de la route mais parce que la route aurait sans fin poursuivi un parcours dépourvu de tout, comme un désert fascinant mais répétant sans cesse le même paysage.
Maintenant, avec Trane Steps, on peut penser que la saxophoniste Claire Michael est en accord avec elle-même. C’est, tout au long de cet enregistrement, ce que l’on entend. Car ce que l’on entend, précisément, c’est la musicienne : ce qu’elle ressent, ce qu’elle vit, ce qu’elle éprouve de la vie.
Plutôt que de proposer un quelconque « Tribute To John Coltrane », hommage qui aurait pu être totalement réussi (imaginons qu’il en aurait été ainsi, ce n’est sans doute pas trop difficile, pas si difficile à concevoir), avec des thèmes comme « Giant Steps » ou « Naima » encore plus qu’avec ses propres compositions – et ici se situe un autre tour de force – Claire Michael nous fait vivre sa musique. Pas seulement celle de Coltrane, mais sans doute comme il l’aurait lui-même aimé, sa musique à elle. Claire Michael peut ne pas jouer « si loin » de ce que jouait Coltrane c’est pourtant elle-même que l’on entend, ses propres sentiments, ses émotions à elle, qu’elle joue et qu’ainsi elle offre.
Aimera-t-on toutes les pièces de Trane Steps ? Ce n’est pas certain. Il faudrait cependant être sourd pour ne pas se laisser emporter par la voix de la saxophoniste lorsqu’elle abandonne son instrument pour chanter en choisissant ainsi une autre manière d’être elle-même. Peut-être d’autres plages sembleront un peu plus convenues, moins intenses. Si c’est le cas, qu’importe ! Il y a ici assez de vitalité dans la musique pour que l’on ait acquis une part de bonheur.
 
* Trane Steps est un enregistrement Blue Touch (distribution Rue Stendhal) avec Claire Michael, Michel Vallet (piano, claviers), Patrick Chartol (basse) et Thierry Le Gall (batterie)
novembre 2014

La chronique de Serge Baudot
Lonnie’s Lament, Hello, Trane Steps, Giant Steps, Rebel Song, Miles Mode, Sao Paulo, Lovely Blue, Naima, Blue Planet, Resonance

Claie Michael (s, fl, voc), Jean-Michel Vallet (clav), Patrick Chartoi (b), Thierry Le Gall (m) Enregistré au studio des Charmettes en 2014
Durée : 48’ 35’’
Bue Touch 00314 (Rue Stendhal)

Après les groupes Laeta et After in Paris Claire Michael continue son chemin exemplaire avec son quartette, en s’attaquant, ô inconscience de la jeunesse et c’est tant mieux, aux moments de génie de John Coltrane, il faut tout de suite le dire, avec une réussite remarquable. Contrairement à Raphaël Imbert qui proposait une réécriture de Coltrane, Claire marche carrément dans les pas de Trane (Trane Steps).
Le disque s’ouvre sur « Lonnie’s Lament » par un duo piano-ténor. C’est du grand lyrisme, tout de retenue émotionnelle. Le chant tendu du saxophone s’élève sur un écrin de même tension offert par le pianiste. Du Coltrane à fleur de femme.
Et l’on revêt la même émotion pour un autre somptueux duo piano-sax sur « Naima », recueilli comme une prière à la beauté. Ces deux morceaux justifient à eux seuls l’acquisition du disque. Mais le reste est du même tonneau.
Sur « Hello », de sa composition, on la retrouve à la flûte et au soprano, et cette fois c’est le quartette au complet, dans un beau partage.
Autre facette, Claire la chanteuse sur « Rebel Song » de son cru ; la voix a pris du grain dans le grave, du velours dans l’aigu, elle chante en musicienne. Et son solo de ténor vous emmène au pays des merveilles. Autre morceau vocal « Lovely Blue », plein de charme, avec un beau moment de trio piano-basse batterie, puis le ténor reprend son chant de plénitude.
Encore un beau moment de trio piano-basse-batterie sur « Miles Mode » avec les trois voix qui s’entremêlent. Le batteur est très précis avec des attaques coupantes qui font merveille, dans jeu minimaliste, essentiellement caisse claire, grosse caisse, cymbale. Le bassiste possède un son limpide, chantant, avec des notes tenues, dans la simplicité et l’efficacité des lignes. Ecouter son solo sur « Resonance », dans lequel on entend presque le souffle de la basse.
Jean-Michel Vallet passe au Fender Rhodes (instrument sur lequel il excelle) sur « Blue Planet » de Claire, pour une mélodie genre Piazzola, avec quelques interventions au mélodica. Morceau très doux avec un élégant tricotage basse-batterie.
Si j’osais je dirais que l’âme musicale de John Coltrane a repris corps dans les saxophones de Claire Michael.
novembre 2014
 

La chronique de Nicolas Benies
(Journaliste, collaborateur du Monde Diplomatique, historien du Jazz)
Les pas de Coltrane
Un rêve de Coltrane.
Un album qui s’intitule « Trane Steps » laisse immédiatement un parfum fait de nostalgie, de force de ce génie jamais dépassé et d’inquiétude. Est-il possible d’évoquer Trane sans se renier, sans se fondre dans sa statue de commandeur, sans entrer dans son tombeau qu’il n’occupe pas tellement il apparaît vivant. Claire Michael a tourné la difficulté. Avec son quartet – un compagnonnage de 10 ans -, Jean-Michel Vallet, piano et Fender Rhodes, Patrick Chartol, basse et contrebasse et Thierry Le Gall à la batterie, elle a choisi de rêver Coltrane plutôt que de l’invoquer. Elle mêle ses compositions à celles de Trane pour dessiner les contours flous d’une musique qui pourrait être celle de notre temps. Elle a su choisir les compositions. Non seulement « Giant Steps » qui marque, en 1959, la fin d’un temps du jazz mais aussi ce poignant « Lonnie’s lament » qui ouvre l’album. Elle joue du saxophone ténor, soprano et de la flûte pour redonner à cette musique tout son sens. Un de ces albums qui restent dans nos cœurs. Nicolas Béniès. « Trane Steps », Claire Michael, Blue Touch distribué par (rue Stendhal)
28/11/2014

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